Ça y est, tout est prêt, nous pouvons quitter Rota, direction la
Méditerranée via le détroit de Gibraltar. Un moment clé de notre
périple.
Il
est 16h lorsque nous larguons les amarres. Sortie de port sans
difficulté, et passage sous voile sitôt passé la jetée. Voiles
que nous gardons jusqu'après le Cap de Trafalgar. Il fait
nuit lorsque nous l'atteignons, et le vent est contraire dans le
détroit. Nous passons donc au moteur. La nuit est claire, il n'y a
pas trop de cargos dans le rail. Même s'ils sont à bonne distance,
moins il y en a mieux c'est. Derrière moi, un autre voilier va dans
la même direction. Les mêmes causes produisant les même effets,
lui aussi est au moteur. Le passage se fait sans encombre, même si
les vitesses escomptées avec les courants sont en deçà de nos
attentes. Il est vrai que nous avons une bonne heure de retard sur
notre programme calculé sur la marée de Gibraltar, de façon à
profiter des courants favorables. Le sens des courants change en
fonction de la hauteur des marées. Quand la marée monte, l'Océan
Atlantique remplit la Méditerranée. Donc les courant vont de
l'Ouest vers l'Est. Quand la marée descend, c'est le contraire. Il
faut donc connaître les heures de marée à Gibraltar pour passer
sans « aller à contre courant ».
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Il
est 16h lorsque nous larguons les amarres. |
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Sortie de port sans
difficulté, et passage sous voile sitôt passé la jetée. |
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Il fait
nuit lorsque nous atteignons le Cap de Trafalgar. |
Le
jour se lève lorsque nous approchons de la baie d'Algésiras. Le
célèbre rocher se découpe sur l'horizon rougeoyant. Et l'activité
nautique augmente. Pêcheurs sportifs, voiliers, cargos entrant et
sortant, ferries sont autant de préoccupation pour le navigateur. Et
enfin, vers 10h du matin, nous doublons le phare de la pointe
« Europe » et entrons officiellement en Méditerranée.
Journée
sans histoire, la mer est plutôt calme, un peu de houle fait danser
Liane mais rien de méchant. Repas, sieste ponctuent un journée de
moteur, car il n'y a pas de vent. Nous attendons les dauphins, mais
rien. Rien jusqu'au début de la nuit, où ils font leur apparition.
Ils ne nous quitterons quasiment pas de la nuit. Au lever du soleil,
disparition des dauphins. Il y en à bien trois qui passent vers
8h30, mais pour quelques minutes seulement et sans vraiment jouer
avec Liane. Grace est très frustrée. Vers 10h, j'entends un bruit
inhabituel dans l'eau. Dauphins ? Dauphins ! J'appelle
Grace qui entre son sommeil et le bruit du moteur ne m'entend pas.
Elle ratera donc une bonne demie-heure de jeu d'une bande d'une
dizaine de dauphins gris. Je crois qu'elle m'en veut encore de ne pas
l'avoir réveillée plus énergiquement.
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Le
jour se lève lorsque nous approchons de la baie d'Algésiras. |
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Dauphins ? Dauphins ! |
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Dauphins ? Dauphins ! |
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Dauphins ? Dauphins ! |
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Dauphins ? Dauphins ! |
Début d'après-midi, nous
atteignons Almérimar, grande marina intégrée à tout un ensemble
touristique. Une ville façon Grande-Motte. Ambiance tourisme de
masse, héliotropie, sea, sex and sun. Il faut attendre deux heures
au ponton d'attente, pour cause de pause méridienne du bureau
d’accueil de la marina. Les formalités d'arrivée sont faites et
l'on nous assigne une place. Un marinéro se rends sur place pour
nous guider et nous aider. Mais une fois Liane dans le bassin, le
marinéro nous gare au quai opposé. Ça nous va aussi et l'on
manœuvre pour se mettre entre deux voiliers. L'un est français mais
n'est pas occupé. L'autre est anglais, il est occupé même si pour
l'heure nous ne voyons personne. Petit tour à la douche puis en
ville pour quelques courses et retour au bateau, histoire d'attendre
l'heure du diner. Au retour, nous faisons connaissance avec Rosemary et
Jamie, sympathique couple britannique qui voyage depuis quelques
temps sur leur voilier. Suffisamment longtemps pour avoir eut un bébé en route. Évidemment, la conversation repart de plus belle a cette nouvelle et
ces dames échanges impressions, souvenirs et bons plans. Le hasard
fait bien les choses. Avoir rencontrer « en chair et en os »
une jeune famille au long cours est du meilleur augure. Nous ne
doutions pas de la faisabilité d'avoir un nouveau-né à bord. Et
avions lu de nombreuses informations et témoignages à ce sujet.
Mais rien ne vaut un échange direct. C'est donc avec un moral au
plus haut que nous allons diner.
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Début d'après-midi, nous
atteignons Almérimar, grande marina intégrée à tout un ensemble
touristique. |
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Début d'après-midi, nous
atteignons Almérimar, grande marina intégrée à tout un ensemble
touristique. |
Merci
pour votre intérêt et à bientôt.
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